Lexique

  • Alexithymie

    du grec: a – préfixe privatif, λέζις (lexis) – « mot » et θυμός (thymos) – « humeur »; définit par John Nemiah et Peter Sifneos (USA 1973).

    Il s’agit de l’incapacité à mettre des mots, à décrire le ressenti pour soi comme de percevoir le ressenti chez les autres. Les émotions ne sont pas distinguées les unes des autres et ne peuvent être décrites, même à postériori. Elles finissent par par être confondues avec de vagues maux physiques: c’est la « somatisation ». (A ne pas confondre avec la « maladie psychosomatique » où le problème affectif provoque des troubles physiques réels.)

  • Analyse Transactionnelle – AT

    théorie de la personnalité et de la communication élaborée par Éric Berne, médecin psychiatre (USA 70), qui postule des « états du Moi ». Pensées, emotions, et comportements sont liés à l’image de Parent : variant de nourricier à autoritaire, d’Adulte responsable, et d’Enfant: allant de soumis à libre. L’AT étudie les phénomènes intrapsychiques à travers les échanges relationnels, appelés « transactions ».

    Éric Berne postulait que les grandes orientations de la vie sont décidées dès l’enfance, et peuvent prendre la forme d’un scénario de vie.

    Les hommes sont à la recherche de signes de reconnaissance: il s’agirait d’un besoin vital puisque les signes négatifs sont préférés à l’absence de reconnaissance. L’intimité en est la forme la plus nourrissante: il s’agit de relations positives, ouvertes, d’adulte à adulte, respectueuses et basées sur l’acceptation et la confiance.

    Les « jeux » sont des échanges relationnels souvent inconscients impliquant des états psychiques différents de l’adulte et permettant de recevoir / distribuer des signes de reconnaissance souvent négatifs. Les jeux ont tendance à se répéter.

    La bonne santé psychique nécessite: la conscience pour transcender la classification comportementale, la spontanéité pour se détacher de la programmation passée et l’intimité.

  • Apprentissage inconscient – (= Apprentissage naturel)

    Et oui, il semble que tout apprentissage, comportement et changement viennent inconsciemment d’abord…

    Comme un masque, un costume ou un uniforme qui permettent de s’approprier un rôle.

    La projection mentale dans le « résultat », « l’accomplis » (respiration, rythme, manières, mots…) est un outil puissant de réalisation.

     

  • Caractère

    C’est le muscle psychologique nécessaire au comportement moral.

    Amitai ETZIONI

     

    Nous devons être maîtres de nous-même – de nos appétits, de nos passions – pour être justes envers les autres. Pour cela, la volonté doit placer les émotions sous le contrôle de la raison.

    Thomas LICKONA

     

  • Co – Responsabilité

    Chacun des éléments porte la responsabilité du système / du groupe / de l’organisation à laquelle il appartient. Le système ne peut être responsable; il n’existe que par la libre participation des individus qui le composent.

  • Coaching

    Le Coaching, c’est l’accompagnement professionnel et/ou personnel du dialogue intérieur du client centré sur la réalisation de son résultat.

  • Communication

    IN PROGRESS

    Les mots et leur sens ne représentent en moyenne 10% de la communication.

    « La communication s’arrête à la réponse que l’on obtient  » Malarewicz

  • Communication Non Violente – CNV

    processus de communication élaboré par Marshall B. Rosenberg (USA 70) dont l’objectif est d’aplanir les relations en prenant en compte les perceptions et les émotions des intervenants.

    Tout d’abord ABANDONNER la violence sous la forme de :

    • critique (reproche, insulte, dénigrement, jugement et diagnostiques, l’évaluation) : « Tu es +… »
    • déni de responsabilité (à cause de la pression des autres, d’une force impersonnelle, de nos faiblesses, d’une autorité, d’un groupe, des lois, de pulsions, etc) : « …parce que c’est plus fort que moi » ; « … parce que tout le monde le fait »
    • d’exigence (faisant planer une menace ou un blâme impliquant une punition ou une récompense) : « si tu continues, je … »

     

    Puis, privilégier une expression claire basée sur la distinction et le partage de

    I – ce qui se passe en moi: 1 j’observe et qui contribue à mon bien être ; 2 je ressens en relation avec ce que j’observe ; 3 l’énergie ainsi générée à l’origine de mes sentiments.

    Ceci implique de:

    1. rester factuel sans généraliser: privilégier « cela fait 3 fois de suite que je  paye » OK à « tu es radin. » Pas OK
    2. rester chez soi : privilégier « je ME sens agacé » OK à « je sens que tu … » ou « je me sens trahi » Pas OK
    3. partager et de garder la responsabilité de notre état : privilégier « Observation + Ressenti + Implication « parce que J’ai peur de ne pas être aimé »    à   « Observation + Ressenti  » ou « Observation + Energie » (Dans ce cas, je laisse l’autre seul responsable de mon trouble.)

     

    II – ce que je DEMANDE pour me rendre la vie plus belle. La demande est positive et concrète et nous accueillons avec empathie les sentiments et besoins qui les empêchent: ce n’est pas une exigence.

     

    Enfin ne pas oublier l’autre et observer pour comprendre ce qui se passe chez lui (ce que l’autre observe, ce que l’autre ressent, l’énergie qui génère ses sentiments et ce qu’il demande (même s’il n’utilise pas la CNV…).

    1. Ceci implique de la présence : « ne te contente pas d’agir, sois là » Bouddha
    2. Ceci implique de se focaliser sur l’autre sur ce qui se passe chez lui et sur ce qu’il demande (et non conseiller, moraliser, consoler, etc.) 

    Exemple : « es-tu contrariée parce que tu as peur que les autres ne t’apprécient pas telle que tu es ?»

     

    Mon émotion m’aide et me dit quelque-chose: elle EXPRIME un BESOIN. Avant de réagir lorsque l’émotion est présente, la CNV nous propose de porter en conscience ce besoin.

    Tu m’aimes? => être aimé est un besoin, non un sentiment (éprouve sentiments tendres, chaleureux qui donnent envie de calins). Un sentiment change à chaque instant, il fait référence à un lieu et à un moment précis.

    .

    La CNV propose également une éducation basée sur l’absence de punition, de récompense, de peur, de honte ou de culpabilité, mais sur la GRATITUDE (j’exprime mon besoin comblé par ce comportement).

    « Le professeur n’est pas un pot de lait qui verse dans des verres pour reprendre lors des examens. Dans ce cas, on fini avec des verres sales et un pot de lait vomi »  MR

    Pour être dans la requête (satisfait l’intérêt de l’autre comme du mien) et non dans l’exigence (implique punition, critique, culpabilité), je fais preuve d’empathie (la sincère compréhension des besoins satisfaits par le comportement observé chez l’autre. Je dois voir les bonnes raisons pour lesquelles les personnes font ce que je n’aime pas.)

    Avant de réagir, Marshall ROSENBERG nous propose de se demander:

    • Qu’est-que je voudrais que la personne fasse différemment
    • Qu’est-ce que je voudrais que cette personne ait comme bonne raison pour faire ce que je voudrais qu’elle fasse.

     « Tu dois, il faut, … » n’est bon que pour l’armée despotique. NOUS AVONS TOUJOURS LE CHOIX

    La CNV nous propose de communiquer nos besoins et de demander aux autres clairement sous forme d’ACTION CONCRETE et POSITIVE ce que l’on voudrait que l’autre fasse pour mieux combler nos besoins.

    A voir, écouter et partager:

    Conférence de M. ROSENBERG en Français: Eduquer sans récompense ni punition

    – le Tedx de Thomas D’Ansembourg: La violence serait un manque de vocabulaire.

  • Crise

    du grec κρίσις, (krisis) « jugement – décision »,  un moment périlleux et décisif  / troublé par rapport à la normalité.

    En chinois, le mot crise se traduit par la somme des deux idéogrammes accolés: le risque (wei) et l’opportunité (ji)

    Un changement est une crise et s’il y a crise, il y a changement.

  • Critiques et jugements

    Les critiques et les jugements mettent en évidence un besoin chez celui qui l’émet. (Voir CNV)

    Elles ne concernent qu’une perception de faits et actions passées et ne peuvent définir une personne!

    Lorsqu’elles suscitent une émotion et nous blessent, elles mettent en évidence une blessure, une faille dans notre alignement entre ce que nous faisons ce que l’on veut faire pour être nous même; ou alors entre ce que l’on fait et l’image que l’on veut donner.

    Critiques et jugements blessants sont donc l’opportunité de tester notre confiance en nous et notre conscience de qui nous faisons pour éventuellement nous remettre en cause et grandir.

     

  • Déontologie

    ((XIXe siècle) Emprunté à l’anglais deontology, composé à partir du grec ancien δέον, déon (« ce qui convient, ce qui est convenable ») avec le suffixe -logy (« -logie »). L’auteur de ce terme est le juriste anglais Jeremy Bentham.)

    l’ensemble de principes et règles qui gèrent et guident une activité professionnelle. Ces normes sont celles qui déterminent les devoirs minimums exigibles par les professionnels dans l’accomplissement de leur activité.

    Voir aussi Ethique

    Code de déontologie de ICF: International Coaching Federation

  • Discipline positive

    IN PROGRESS

    Approche éducative basée sur les travaux de Aldred ADLER (AUT – 1930) et Rudolf DREIKURS (AUT – 1958) et mise au point par Jane Nelsen et Lynn Lott (USA – 1969) proposant une alternative aux approches Autoritaires (Règles imposées OU punition) ou Permissives (pas de règle ni cadre). L’objectif étant d’ouvrir l’enfant aux 7 perceptions et compétences essentielles :

    • perception d’aptitudes personnelles
    • perception de son importance pour ses proches
    • perception de sa capacité à agir sur sa propre vie
    • aptitudes intra-personnelles (percevoir et comprendre ses propres emotions)
    • aptitudes inter-personnelles (interagir avec les autres: communication, négociation, partage, écoute…)
    • aptitudes systémiques (réagir aux contraintes externes avec flexibilité et responsabilité)
    • aptitude à exercer son propre jugement

    Cette approche est basée sur la mise en place d’un cadre ferme et bienveillant impliquant l’enfant et au sein duquel une certaine flexibilité lui permet de s’impliquer et de se responsabiliser pour une meilleure coopération et autonomie.

    L’enfant teste le modèle par une colère: c’est l’opportunité d’un temps de pause / d’un geste d’affection avant de trouver ensemble une solution.

    La punition semble fonctionner, mais elle dévalorise l’enfant ce qui peut avoir des effets à long terme.

  • Emotion

    du latin motio (mouvement) et de e (qui vient de) Il s’agit d’un mouvement: agitation ou trouble de l’esprit, du sentiment, de la passion provoquée par une excitation extérieure accidentelle.

    EMOTIONS Plutchik-wheel

    Roue des émotions de Robert PLUTCHIK

  • Ennéagramme

    L’ennéagramme, (du grec ancien ἐννέα 9 – γράμμα signes) est une figure géométrique sur laquelle sont représentées 9 structures de caractère distinctes et des liens entre elles. Il s’agit d’un outil dont l’objectif, loin d’enfermer dans des boîtes, permet d’aider à prendre conscience de ses propres tendances caractérielles et à agrandir sa vision du monde. A chaque structure correspond une motivation, une peur, une passion. Il n’y a pas de mauvais type: ils sont justement complémentaires. Il s’agit pour chacun d’une nouvelle opportunité d’accepter la différence.

  • Ethique

    (du grec ηθική [επιστήμη], « la science morale », de ήθος (« ethos »), « mœurs ; caractère, état de l’âme, disposition psychique » )

    pratique de responsabilité choisie, dans un milieu naturel et humain. Elle vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? » et faire le choix d’un comportement dans le respect de soi-même, d’autrui et du monde. Ils s’agit du fruit de la recherche du bien par un raisonnement conscient.

    Les actions doivent être évaluées par rapport à l’auteur (ce que je fais à moi), à autrui (ce que je fais aux autres) et a l’institution (quel est le monde qui accueille ces actions).

  • Gestalt

    (De l’allemand Gestalten « mettre en forme, donner une structure ») C’est une psychothérapie humaniste et qui vise à la résolution des troubles émotionnels et comportementaux par un travail sur les processus psychologiques, émotionnels et corporels de l’individu. Cette approche centrées sur le processus qui se joue, prend en compte la relation thérapeutique « ici et maintenant ». Elle  se distingue des thérapies du passé (centrées sur le pourquoi), ou de l’avenir (centrées sur la libération). Elle fut créée notamment par Fritz Perls dans les années 1950.

    Voir aussi: Gestalt-Thérapie

  • Homéostasie

    du grec: ὅμοιος: similaire », et στάσις (ἡ),: « stabilité »; défini par Claude BERNARD (FR – 1850): il s’agit du phénomène naturel, conscient ou inconscient par lequel un système a tendance à maintenir ses facteurs clefs tels qu’ils sont lorsqu’ils sont soumis à une contrainte, un stress. Il s’agit d’un comportement nécessaire à la survie, tout comme parfois l’adaptation, l’évolution, le changement auquel il s’oppose. L’énergie du changement nécessaire devra avoir donc compenser cette résistance pour libérer l’action, la transformation.

    Les entreprises en transformation doivent prendre en copte ce phénomène et piloter l’innovation.

  • Influence

    Processus par lequel le point de vue d’une personne est modifié par la présence ou l’action d’une autre personne. Cette influence peut être voulue par l’un (persuasion) ou l’autre (imitation) des protagonistes; ou encore inconsciente (c’est le charisme).

    L’influence sociale ou systémique est un influence exercée par certains éléments d’un groupe sur tous les éléments du groupe vers une norme.

  • Management

    In progress

  • Mastermind

    Il s’agit d’une journée organisée et supervisée par un professionnel du coaching, durant laquelle vous mettez à plat un objectif, un défi, une préoccupation. Vous en ressortez avec une multitude de pistes et un plan d’action solide et partagé.

    Vous profitez de l’expérience, du ressenti, des idées, des propositions, des impressions, des partages, etc. des autres membres du groupe de manière organisée, constructive, respectueuse, bienveillante et efficace: la journée est animée par un professionnel du coaching d’efficacité.

    Votre groupe devient votre ressource et votre source de soutien, d’inspiration, d’expression de créativité.

    De plus vous avez l’opportunité de faire partie à votre tour, de l’équipe de soutien de chacun des membres du groupe.

    Le MASTERMIND est un outil impliquant qui permet de multiplier les expériences. Une idée entre et ne sort pas intacte, elle est magnifiée, précisée, testées, traduite…

    Il s’agit aussi de proposer vos idées et votre expérience afin d’aider quelqu’un d’autre et vous même à accomplir ses objectifs, dans un environnement confidentiel, cadré, convivial et bienveillant.

    Les mots clefs sont: idées, soutien, assistance, motivation, inspiration, solution, encouragement, étape, développement, réussite, partage, bienveillance, confidentialité.

    J’anime des groupes, contactez moi pour tenter l’expérience.

  • Mélancolie

    Ce mot du grec ancien: μέλας, mélas (« noir ») et de χολή, kholế (« bile ») désignant l’humeur (: état durable de l’âme, disposition affective ou émotionnelle) de la tristesse. Elle a deux acceptations courantes, l’une médicale (factuelle, presque scientifique) correspondant à « l’état dépressif », l’autre plus littéraire.

    MED: Une des quatre humeurs qui, selon la théorie ancienne des tempéraments (Hyppocrate – 460 BC), était supposée avoir son siège dans la rate et prédisposer à la tristesse, à l’hypocondrie. Il s’agit aujourd’hui d’un état morbide (maladif) caractérisé par un abattement physique et moral complet, une profonde tristesse, un pessimisme généralisé, accompagné d’idées délirantes d’autoaccusation et de suicide.

    D’après le « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (DSM, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), la mélancolie est caractérisée par une absence de joie liée au plaisir dans la plupart ou toutes les activités, et une absence de goût de vivre.

    LITT: Sentiment d’une tristesse vague et douce, dans laquelle on se complaît, et qui favorise la rêverie désenchantée et la méditation. La mélancolie provoque pour le spectateur, la fascination du regard lointain et détaché, le danger sous-jacent du renoncement à la matérialité de l’être nécessaire à la vie et finalement, colère et frustration liées à l’impuissance.

    Charles BAUDELAIRE   (1821-1867) LE SPLEEN 

    Alfred de MUSSET (1810 -1857) ALLEGORIE DU PELICAN

    FILM: Le rôle de Alessio BONI dans LA MEGLIO GIOVENTU (2003)

    => D’après les recherches de Diane TICE, le bénévolat serait l’un des remèdes les plus efficaces contre la mélancolie, c’est aussi l’un des moins utilisés.

    (Essayer aussi: les petites victoires, le lèche vitrine, le maquillage, le sport, l’amour avec son conjoint, etc. )

  • Messages contraignants: Les DRIVERS

    Mis en évidence par Taibi Khaler ((1970) Psychologue américain issu de l’Analyse Transactionnelle), les messages contraignants ou drivers sont des réminiscences comportementales et inconscientes de l’enfance qui influencent sur notre façon d’être. Ce sont des messages forts enregistrés comme des lignes directrices efficaces pour obtenir l’intimité et la reconnaissance des parents (ou de la figure parentale) au moment de notre apprentissage et où celle-ci représentent Le Modèle du monde. Ces drivers deviennent contraignants lorsqu’ils limitent l’épanouissement de l’individu.

    Sois Fort => ne doit pas impliquer de cacher / nier ses émotions, …

    Sois Parfait => ne doit pas impliquer tu n’as pas le droit à l’erreur, …

    Dépêche-toi => ne doit pas impliquer ne t’investis pas, ne t’engage pas, …

    Essaie encore => ne doit pas impliquer un enfermement au reste du monde, …

    Sois gentil => ne doit pas impliquer d’éviter la confrontation / le conflit à tous prix, …

    Débrouille toi => ne doit pas impliquer que les autres sont inutiles, …

  • Motivation

    IN PROGRESS

    L’utilisation de la récompense comme facteur de motivation et de performance fonctionne, MAIS sur le périmètre réduit de taches ayant des règles claires et une solution unique : qui ne nécessitent pas ou peu les compétences créatives ou conceptuelles de notre cerveau droit.

    Pire, ce modèle d’incitation binaire a tendance à limiter notre vision et à réduire notre créativité et dans ce cas, l’incitation peut avoir un impact négatif sur la performance globale.

    L’enjeu moderne de la motivation est intrinsèque à l’individu. Il repose sur l’aspiration à faire les choses pour les faire. L’envie de faire les choses parce qu’elles ont du sens. On peut citer trois facteurs principaux :

    • – L’AUTONOMIE : le désir de diriger nos propres vies.
    • – LA MAÎTRISE : l’aspiration de se surpasser sur quelque chose qui compte.
    • – LA PERTINENCE : l’envie de faire ce que nous faisons au service de quelque chose qui nous dépasse.

    Payer les employés adéquatement et équitablement est nécessaire. Au delà de la considération financière, le management permettant l’autonomie : plutôt délégatif  (voir styles de management) favorise pour presque tout le monde l’augmentation de la productivité et l’engagement / la satisfaction des salariés alors que le turnover diminue. (Cela marche pour Wikipedia, Google et d’autres entreprises encore.)

    Cf : Dan Pink et les études de Karl Duncker, Sam Glucksberg et Dan Ariely

  • Pilotage de l’innovation (accompagnement du changement)

    Le système vivant va naturellement apporter une résistance au changement qu’il soit Technologie, Stratégie, Culturelle, Réglementaire, Structurelle : c’est le principe d’Homéostasie.

    Ces résistances peuvent être :

    – individuelle: anxiété due à modification de repères habituels (temporels, émotionnels, …) / La remise en cause de son activité, du devenir de l’emploi.

    – ou collective: valeurs, culture, acquis => écoute des craintes et communication sur stabilité

    – structurelles et conjoncturelle: conditions de travail et organisation fonctionnelle

    La prise en compte de ces résistances est donc nécessaire dès la conception du projet afin qu’il ne soit pas perçu comme une agression du système.

    Il s’agit de prévoir :

    – La participation des acteurs (les associer au travers d’interviews, de recueil d’avis et aussi s’assurer que le changement réponde aux attentes)

    – Une communication tout au long du projet

      De la formation

    LA CONFIANCE est NECESSAIRE au succès de l’évolution. Les clefs en sont :

    1 Le partager d’une vision stratégique (valeur + culture pour remplacer la crainte)

    2 Une démarche participative (participation donne l’adhésion + des ambassadeurs)

    3 Impliquer et responsabiliser le personnel (faire comprendre à chacun ses rôle et importance dans nouveauté)

    4 Définir des objectifs à court terme et communiquer sur les victoires rapides. Nénupharisation: il est préférable d’être bien (prêt / complet) sur un petit périmètre que moyen sur un grand.

  • Psychologie

    La psychologie (du grec ancien psukhê: âme + logos: parole) est l’étude des faits psychiques, des comportements et des processus mentaux. Elle s’attache donc à décrire, évaluer et expliquer les processus mentaux dans leur ensemble, en prenant en compte les manifestations de la subjectivité.
    Plus détaillé et ludique, pour ceux qui ont fait « pass » à la fac:

  • Simplicité

    ( de simplex: « simple »)  libéré des efforts et de la confusion

  • Stress

    (du latin stringere – presser)  C’est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à une pression ou une contrainte telles que perçues par celui-ci; pour maintenir l’équilibre biologique dans un état fonctionnel (cf homéostasie). C’est un phénomène naturel, normal et utile à la survie. Le stress survient lorsque notre inconscient perçoit un écart entre qui nous sommes et ce qui croyons être / devoir être.

    Ce mécanisme peut être perçu comme positif ou négatif et être à l’origine d’émotions dont l’anxiété, la peur ou la colère. Le changement provoque presque invariablement du stress chez les individus.

    Dans certains cas, le stress est nécessaire à l’action: il mobilise les forces physiques et mentales par l’élévation des rythmes cardiaque et respiratoire alors que dans certains cas, il inhibe leur potentiel et nuit à l’action.  (Dans le monde animal, les 3 principales réponses au danger sont la lutte, la fuite et le camouflage).

    Perçu comme une opportunité, le stress positif et ponctuel permet la libération d’Adrénaline associée à l’énergie, la stimulation, la joie, la force. Si en revanche il est associé à la peur et qu’il est récurrent, le stress induit la libération du Cortisol qui régule la glycémie et le système immunitaire.

    Dans tous les cas, le stress épuise l’organisme. Une situation prolongée de stress entraîne une fatigue et favorise l’apparition de maladies jusqu’au Burn Out dont les symptômes peuvent être la fatigue au réveil, l’irritabilité, la colère, des douleurs chroniques (à estomac, au dos, …) , l’angoisse, la tristesse et la phobie sociale…

    Le trouble de Stress peut également être la conséquence d’une expérience vécue comme traumatisante avec une confrontation à des idées de mort. (PTSD) Dans ce cas la réaction à un rappel à l’environnement / aux circonstances du traumatisme sera largement exagérée.

    La manière dont le stress est perçu change ses effets sur la physiologie (cf Kelly McGonigal: Comment faire du stress votre ami – TEDx 06 2013 ci dessous.)

     

    Stress et Bonheur:

    Evaluation du stress :

     

  • Systémie – Approche systémique

    L’approche systémique (système, du grec ancien σύστημα: réunion en un unique corps) consiste à considérer toute chose comme appartenant à un (/ plusieurs) ensemble d’interactions dynamiques: un système ayant un objectif, un but propre. L’approche consiste en multipliant les dimensions et les perspectives, à se centrer sur tout ce qui n’apparaît pas dans la somme des éléments constitutifs: les interfaces, les énergies qui les séparent et les mobilisent, etc.

    Le changement durable d’un individu induit un ajustement des systèmes auxquels il appartient.

    Par ailleurs, le tout « global » est à la fois plus et moins que la somme de ses parties: l’amélioration d’un système (une équipe par exemple) peut être obtenu par l’amélioration des interfaces opérationnelles entre les éléments qui le composent (les équipiers).

    « Deux cents grenadiers ont en quelques heures dressé l’obélisque de Louxor sur sa base ; suppose-t-on qu’un seul homme en deux cents jours en serait venu à bout ? » Proudhon

    Le système vivant s’auto-organise, s’auto-régule et a une capacité d’auto-création. Il doit maintenir un équilibre entre conservatisme et évolution dont les excès peuvent peuvent être destructeurs.

    Un individu aura tendance à transposer sa situation dans son système de référence sur d’autres systèmes / contextes, notamment avec son coach. L’observation de l’interaction du client avec l’environnement présent ou avec son coach peut donc permettre une prise de conscience de ce qui se joue par ailleurs au sein d’autres systèmes: c’est le miroir systémique.

Meyers Briggs :

P@L:

Changement: Accompagnement – Conduite du changement et de l’innovation